mardi 9 février 2016

Zombeavers (2015)


Nationalité Américain

Des College Girls voulant consoler leur pote fraîchement cocufiée s'exilent au fond du Vermont pour un weekend sans téléphone. Bientôt rejointes par leurs mecs respectifs aussi crétins qu'excités, ils doivent rapidement faire face à la terrible réalité : les castors du coin sont devenus des zombies assoiffés de sang humain, et en plus, ils ont coupé le réseau téléphonique. Et la route. Avec leurs dents. Si.

Voilà, quand on commence comme ça, on sait qu'on va vers le nanar.
Vulgaire, cliché et mal foutu, ce film peut agacer les puristes par sa désinvolture adolescente et son ostensible "On a dit que c'était un nanar, alors merde quoi on fait pas d'efforts c'est plus marrant".

Oui, mais quand même, des castors-zombies en peluche très moche, mal animés à la main, c'est franchement jouissif.
Les CGI full pâte-à-modeler et confiture, les acteurs lamentables, les incohérences de plans et de scénar (la maison des voisins qui est carrément absente puis entre 20 et 200 mètres ... ) contribuent grandement à ce qu'on rigole bien devant ce popcorn-movie sans prétention, qui nous ramène avec efficacité aux basiques des années 80/90.

Bon point pour les répliques des deux rednecks du début et du vieux chasseur.

- Y'a des gens qui veulent pas qu'on chie chez eux"
- C'est dingue, c'est à croire qu'on a chié dans leur salon"
- "Ben justement j'ai chié dans leur salon"
"Qu'est-ce que vous faites ?
- On cherche des castors
- On en est tous là. "

Un niveau.... délicieux.


Note finale : 6/10
Moins décalé que Black Sheep ou Rubber, moins drôle que Shaun of the Dead, Zombeavers ne deviendra peut-être pas culte dans la catégorie horreur-comédie.
Mais avec moins de fric et plus de rigolade que des superprods comme Pirahna 3DD, ce petit délire vous fera passer un bon moment de déconnade, surtout si vous le montrez à des non-initiés.

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