lundi 2 mai 2016

The Calamari Wrestler (2004)


Championnat national de catch.
Le vainqueur brandit sa ceinture durement gagnée... et se la fait voler par un calamar géant. Avec des jambes. Qui parle. Et qui fait du yoga. Si.

Fou de rage, il n'a qu'une idée en tête : reprendre sa ceinture et laver son honneur. Pendant que les médias s'affolent sur le futur match, sa fiancée s'interroge... ce mystérieux calamar serait-il son précédent amour, disparu des suites d'une étrange maladie ? Lui dont l'assistant a désormais ravi la gloire, le titre, et même son p'tit coeur à elle ? Diantre. 

Donc, on parle d'un film de sport à la Rocky, avec romance, balades main dans la main (ou le pseudopode); couchers de soleils, entraînements musclés, eye of the tiger.
Mais avec un calamar. Enfin, un mec dans un costume de calamar, mais avec les jambes qui dépassent. Et ça ne dérange personne.

Puis quand arrivent une pieuvre et une écrevisse boxeuse (parce que voilà, ne soyons pas chiches), ça ne perturbe toujours pas le spectateur lambda, ni la ligue nationale. Bah oui hein.

Quelque part entre le film de monstres, Power Rangers et Ranma 1/2, il devait y avoir ce film.

Si vous êtes coincé, esthète ou hermétique à l'humour décalé japonais, vous pouvez passer votre chemin, vous ne trouverez pas votre bonheur.

Si vous aimez le joyeux WTF, les animaux géants en caoutchouc avec yeux en boules de billard, Intervilles et les doublages foireux, vous devriez adorer cette petite perle de grand n'importe quoi, surtout en VF.

Ca se regarde avec une bière et ça fait furieusement penser aux Samourai Pizza Cats.
Allez savoir pourquoi. 

Note finale : 7/10
J'aime les monstres marins, les films décalés et rigoler un bon coup. J'adhère forcément à cette sucrerie délirante et bon esprit, avec jeux de mots minables en prime. Merci, Calamari Wrestler.

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